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Quelques mots, sur ces œuvres que nous découvrons depuis le Québec ou la France, sur notre écran d'ordinateur ou dans notre salle de cinéma favorite.

The Flash [Décryptage du Pilot]

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« My name is Barry Allen and i’m the fastest man alive. »

« Les aventures de Barry Allen, devenu Flash : un super-héros doté d’une vitesse extraordinaire. »

Alors qu’on attend tous avec impatience le lancement de l’offensive DC Comics qui débutera notamment avec l’arrivée sur grand écran du film Batman V Superman : Dawn of Justice en 2016 et qui mettra en route plusieurs projets dont notamment la fameuse Justice League, on se tourne aujourd’hui vers le petit écran avec le lancement d’une nouvelle série. Après l’avènement du héros à l’arc et la combinaison verte, grâce à une seconde saison plus que surprenante, c’est un héros tout de rouge vêtu qui va faire son arrivée. Barry Allen, alias The Flash est l’homme le plus rapide du monde et il compte bien se servir de son pouvoir pour servir et protéger sa ville de vilains méchants. Présenté officiellement au public dans les épisodes 8 et 9 de la saison 2 de la série Arrow, Barry Allen va maintenant disposé de son propre show, dans lequel il pourra tel Oliver Queen, conter son histoire passée, comme son présent aux spectateurs.

En effet, c’est sans grande surprise que l’on découvre que cette nouvelle série CW emprunte énormément à leur série la plus rentable actuellement, Arrow. Jouant à la fois sur le présent, comme le passé grâce à divers flashbacks qui sont incrémentés au récit afin d’effectuer des parallèles entre ce qui se passe actuellement et ce qui c’est passé dans la vie de Barry Allen, The Flash ne surprend pas à ce niveau. C’est un procédé convenu, mais qui n’est pas malvenu pour autant puisque si la CW souhaite de faire de Barry Allen un personnage à part entière afin qu’il rejoigne dans le futur la Justice League, il faut que celui-ci ne soit pas un inconnu pour le grand public. La série va donc faire office d’introduction au personnage en racontant son histoire, tout en faisant naître une notion de confiance entre le spectateur et le personnage, mais ce n’est pas tout. Fort heureusement, l’épisode pilot de cette série ne passe pas par quatre chemins et va droit au but : faire de The Flash une icône pour sa ville et un super héros modèle. Contrairement à The Arrow qui a dû faire ses preuves au travers de toute une saison, voire plus, pour faire comprendre aux habitants de Starling City qu’il était là pour sauver sa ville et non pas pour nuire à la vie de ses habitants, The Flash est instantanément un modèle de bravoure et d’héroïsme pour sa ville. Il en est de même pour le personnage sous le costume, puisque contrairement à Oliver Queen qui doit sans cesse se remettre en question, Barry Allen sait instantanément qu’il doit utiliser ses pouvoirs pour faire le bien et protéger non pas seulement les siens, mais tous ceux qui peuvent être menacé par des meurtriers disposant également de pouvoirs.

À l’instar d’Arrow, qui est une série qui mise énormément sur la conscience humaine puisque le héros de la série ne dispose pas de pouvoirs, mais d’aptitudes qu’il a façonnées durant les épreuves qu’il a dû traverser par le passé, The Flash a lui, un pouvoir. Il a reçu celui-ci durant un évènement, évènement qui a affecté Barry Allen, mais pas que. Événement qui est raconté trop brutalement et qui mériterait plus de place dans le premier épisode du show. Durant son périple, Barry Allen devra donc faire face à plusieurs méchants ayant également des super pouvoirs, à noter les quelques références à des personnages connus des amateurs du héros en collant rouge. Déjà dans ce premier épisode, le spectateur a déjà droit à un premier combat entre The Flash et un premier « super ennemi », ce qui montre bien la volonté des scénaristes de rentrer directement dans le vif du sujet. Finalement plus proche de Smallville que de The Arrow dans la forme, on se rend compte que la patte CW est toujours présente dans le fond. Tel Oliver Queen, Barry Allen fait de nouveau surface quelques mois après avoir été frappé par la foudre (Oliver Queen c’était quelques années après son accident de bateau). Entre les problèmes de cœur (celle qu’il aime et qu’il connaît depuis toujours est déjà prise), les problèmes familiaux (un parent est décédé) et sa relation pas toujours facile avec l’inspecteur de police de la ville (dont la fille est celle qu’il aime), le spectateur adepte de The Arrow aura une forte impression de déjà vu.

Cette impression de déjà-vu n’est pas rédhibitoire, mais il faudra au show, qu’il gagne en originalité au fur et à mesure de son avancement. Il lui faudra gagner en maturité et ne pas rester qu’un simple « spin off » à The Arrow. L’ombre de The Arrow plane en permanence sur The Flash. À chaque nouvelle scène, on fait des comparaisons et on se remémore les évènements passés dans l’autre série. Les similitudes sont là, on retrouve des personnages connus comme The Arrow, mais également les deux scientifiques de StarLabs, Caitlin Snow et Cisco Ramon incarnés par Danielle Panabaker et Carlos Valdes. L’épisode pilot de la série The Flash est finalement bon. Les points positifs attendus sont là (notamment en termes d’effets spéciaux qui sont particulièrement réussis et un Grant Gustin très convaincant) et les points négatifs sont également là. Tout était malheureusement prévisible et c’est sans surprise que les amateurs de The Arrow devraient trouver en The Flash une série pouvant faire office de plaisir coupable en attendant le retour de l’archer vert. Il reste à cette série de faire ces preuves, car il y a potentiel à et ce serait dommage de le gâcher. C’est plaisant, mais pas exaltant ou surprenant.

Attention l’épisode pilot vu, pourrait ne pas être similaire à 100% au premier épisode de la saison 1 qui arrivera courant septembre sur CW.

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