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Quelques mots, sur ces œuvres que nous découvrons depuis le Québec ou la France, sur notre écran d'ordinateur ou dans notre salle de cinéma favorite.

Popstar réalisé par The Lonely Island [Sortie de Séance DtV]

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Synopsis : « Alors qu’il peine à vendre son dernier album, la superstar du rap et de la pop Conner4Real connaît une traversée du désert et voit sa vie bouleversée. Prêt à tout pour retrouver la gloire, il refuse cependant de retrouver le groupe qui l’a fait connaître, The Style Boyz. »


Tu éteins les lumières de ton salon, tu allumes ta télé ou ton ordinateur et lance le film. Oui, l’on n’est pas dans une salle de cinéma, mais bien dans un salon pour regarder un film en DVD, Blu-Ray ou VoD. Certains films n’ont pas le privilège de la sortie cinéma, mais se savourent tout de même chez soi.

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Alors, Popstar : Never Stop Never Stopping fait partie intégrante de ce florilège de comédies américaines que l’on aurait aimé voir dans une salle obscure, mais que l’on a finalement découverts par la force des choses – et à cause de la peur des distributeurs – confortablement installé dans un canapé, bière à la main. Et sans se mentir, c’est très certainement la meilleure des manières pour découvrir un film tel que celui-ci. Non pas que le film soit mauvais, bien au contraire. Réalisé par deux des trois membres du groupe parodique The Lonely Island, Popstar : Never Stop Never Stopping est un film popcorn qui va mélanger et utiliser astucieusement les atouts de la comédie conventionnelle et du mockumentary. Un film savoureux, à l’humour savamment dosé et à l’imagination débordante – tant dans l’écriture que dans les idées de mise en scène – permettant de passer un court, mais suffisant et excellent moment. Produite par Judd Appatow, cette comédie ne se résume pas à un simple enchaînement de vannes ou à n’être qu’une production Appatow. Au travers de ce Popstar : Never Stop Never Stopping, Akiva Schaffer, Andy Samberg et Jorma Taccone – tous trois scénaristes du film- ne vont pas chercher à moraliser. Ils vont se servir de leur identité pour créer une histoire de fiction et faire une satire du business qu’est devenue l’industrie de la musique. Ainsi que des soi-disant stars qui se prennent pour des rois, mais ne sont en réalité que des pantins.

C’est l’histoire du groupe The Lonely Island s’ils n’avaient pas été qu’un groupe parodique lancé par le Saturday Night Live, mais un vrai boys band dont l’égo d’un des membres n’aurait pas supporté la célébrité. Et si Andy Samberg, star du SNL, leader du groupe et acteur central de la sitcom à succès Brooklyn Nine Nine avait pété les plombs à la manière de Conner4Real ?

The Lonely Island est un groupe complètement barré à l’humour régressif et corrosif, ne pouvant plaire à tous. Repoussant les limites à chaque nouvel album, ils se servent de ce film comme d’une rampe de lancement pour un nouvel album dont le clip ne serait autre que le film et inversement. Cet humour régressif qui a fait et fait toujours la force du groupe se retrouve pleinement dans la caractérisation et la mise en scène des différents personnages, qu’ils soient principaux ou secondaires. Même si prévisible et extrêmement simpliste dans sa narration ou la façon dont est structuré le récit, Akiva Schaffer, Andy Samberg et Jorma Taccone réussissent à garder l’attention du spectateur grâce à des blagues, jeux de mots, idées de mise en scène et autres apparitions de guests, souvent hilarants et triés sur le volet. Au cinéma et plus particulièrement dans le registre de la comédie, il faut avoir le sens du rythme. Ne pas endormir le spectateur et réussir à garder son attention du début à la fin. Les membres du groupe The Lonely Island ont fait leurs classes au SNL, savent y faire et nous prouvent leur talent au travers de ce film.

La seule limite de cette comédie ? Elle plaira avant tous aux fans et amateurs du groupe The Lonely Island. C’est leur film. Pour les autres passez peut-être votre chemin, mais la réception en sera forcément que moins bonne.

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[ctt template= »5″ link= »TfYeX » via= »yes » ] »Alors T’as Aimé ? » Comédie régressive, mais hilarante et ingénieuse portée par un Andy Samberg au sommet. #Popstar via @CineCinephile[/ctt]


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