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Quelques mots, sur ces œuvres que nous découvrons depuis le Québec ou la France, sur notre écran d'ordinateur ou dans notre salle de cinéma favorite.

Moi, Daniel Blake réalisé par Ken Loach [Sortie de Séance Cinéma]

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Synopsis : « Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l’obligation d’une recherche d’emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Katie, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d’accepter un logement à 450km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous deux dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Katie vont tenter de s’entraider… »


Les lumières de la salle de cinéma s’allument, tu te repositionnes sur ton siège pour avoir fière allure parce que la position « je m’installe comme à la maison » ce n’est pas trop ça, et là, ton ami(e) se retourne vers toi et te pose la question fatidique…

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Alors, Moi, Daniel Blake est le nouveau film réalisé par l’anciennement retraité Ken Loach. Il disait vouloir prendre sa retraite, mais a décidé de repasser encore une fois derrière la caméra pour dénoncer les injustices de notre société et plus particulièrement de la société anglaise. Ken Loach a toujours été concerné par les problèmes de sociétés et les problèmes humains. Il aime l’humain, surtout celui qui démontre en vouloir malgré les divers problèmes qu’il peut subir. Chacun de ses films dénoncent, avec plus ou moins de justesse et plus ou moins de subtilité. Avec Moi, Daniel Blake il revient à un cinéma sociétal pur et dur. Simple dans le fond, ainsi que la forme, ce long-métrage réussit à emporter le spectateur grâce à une sincérité grandissante plan après plan. Ce n’est pas un film esthétique, ce n’est pas un film où chaque dialogue vous frappera par sa beauté, ce n’est pas un film où chaque acteur va chercher à vous prouver qu’il est le meilleur : c’est un film sincère.

La mise en scène est suffisamment bien étudiée, les cadres soignés et le scénario rondement bien écrit, pour permettre au spectateur de suivre et de s’attacher aux personnages. En plus de cet attachement presque immédiat, les pérégrinations des personnages au travers d’une société qui ne veut pas d’eux, vont faire en sorte que la critique – non violente – envers la société, vienne avec naturel et non avec force. Ken Loach n’impose pas sa morale ou sa vision des choses en abrutissant le spectateur à coup de grands slogans ou de dialogues dénonciateurs. Il réalise avec Moi, Daniel Blake un vrai drame intimiste, aux personnages touchants et attachants sur fond de dialogue social. Ce n’est qu’à la fin du film, une fois le générique de fin lancé, le spectateur au bord des larmes grâce à un protagoniste attachant et non antipathique alors que les événements le pousseraient à le devenir, que le spectateur se dira qu’avec ce film Ken Loach soulève un questionnement et pointe du doigt un problème existant dans la société anglaise et pas uniquement.

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[ctt template= »5″ link= »Xzu8C » via= »yes » ] »Alors T’as Aimé ? » Un vrai beau film, pas qu’une simple Palme d’Or dénonciatrice ou moralisatrice. #MoiDanielBlake via @CineCinephile[/ctt]


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